Grâce à la nouvelle fonction Timelapse et la compilation de dizaines de millions d’images satellites, Google Earth dévoile la Terre de 1987 à 2020. C’est une fonction permettant de mieux observer les dégâts du réchauffement climatique sur la planète, mais également l’urbanisation galopante. Tout savoir à ce propos dans cet article.
Une grande collaboration entre Google et la Nasa
Il est désormais possible de voir les effets du réchauffement climatique sur la planète en restant chez soi. Grâce à la nouvelle fonctionnalité de Google Earth, cela devient un jeu. Cette application inclut désormais une fonction Timelapse. L’application est habituellement utilisée pour voir les constructions des édifices en accéléré ou un lever ou coucher du soleil. Cette nouvelle fonction permet désormais de voir les effets du climat sur n’importe quelle localité de la planète, et ceci, pendant près de quatre décennies.
Pour cela, l’application ne comporte pas moins de 24 millions de photos satellites prises à partir de 1984 jusqu’en 2020. Ce travail a nécessité deux millions d’heures de traitements sur plusieurs machines dans le cloud, et pour ce projet, Google a travaillé avec la NASA. Il s’agit d’un programme nommé Landsat de la United States Geological Survey, le programme d’observation de la Terre le plus ancien au monde ainsi que le Create Lab de l’université Carnegie Mellon et le programme européen Copernicus.
Des changements sur trente-sept ans
C’est un travail collectif permettant de voir sous nos yeux la fonte des calottes glaciaires, le recul des glaciers, l’impact des incendies de forêt sur l’agriculture et la croissance urbaine. Il faut de façon concrète se connecter sur Google Earth, puis cliquer sur le bouton Timelapse sur la page d’accueil. La planète se trouve au milieu de la page et sur la gauche on a le défilement des années pour montrer les changements climatiques années après années et sur la période de trente-sept ans.
Il est conseillé d’avoir une bonne connexion et un PC assez puissant pour profiter d’un affichage assez fluide, et donc se promener sur la planète grâce à sa souris ou son clavier. On peut, à l’exception de l’affichage des conditions climatiques, zoomer par exemple sur la ville ou le quartier dans lequel l’on a grandi.